Elles meurent de nos inconséquentes errances
Des poisons d’une industrie avide et insouciante
Quand l’homme dévaste l’harmonieuse diversité
Dérègle du vivant les subtils mouvements
Indifférent à l’ancestrale chorégraphie
De la communauté des Anges pollinisateurs
Quand certains font leur miel de leurs battements d’ailes
Accélèrent le dépôt de bilan écologique
Elles font des ronds dans l’air
Sirotent la luzerne et le colza
Zigzaguent dans les branches de mimosa
Butinent de vénéneuses fleurs à benzène
Alors l’Apicula, l’Apis Mellifera
Indispensables médiateurs du vivant
En masse à la mort s’abandonnent
Bientôt réduites au dépôt de bilan social
Elles désertent en silence
Une humanité hors sol
Subordonnée au fondamentalisme marchand
A la raison et au cœur indifférent aux battements d’elles
Mais toi, vaillant combattant, avant la nuit
Installe sur ton balcon, dans ton jardin ou dans les près
Des ruches et des ruchers
Ces modestes demeures pour de paisibles colonies
Et surtout remise la chimie
Qu’enfin refleurissent nos abeilles
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