Ils dominent le plateau céréalier
Petits troupeaux d’unijambistes
En habits d’infirmiers.
Le souffle qui glisse entre leurs pales
Orchestre un lent ballet monumental,
Des feuilles de carbone
De ces immenses palmiers de Béthel
Il nourrit la révolution.
Ressource inépuisable indomptable,
Don du ciel le plus souvent,
Il essaime, disperse.
Imprévisible dans ses colères
Il arrache déracine.
Eole affole,
Agite les véloces hélices
De ces immenses mobiles immobiles
Qui brassent du vent,
Produisent du courant d’air,
Et nous vantent une nouvelle ère.
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