Ils dominent le plateau céréalier

Petits troupeaux d’unijambistes

En habits d’infirmiers.

Le souffle qui glisse entre leurs pales

Orchestre un lent ballet monumental,

Des feuilles de carbone

De ces immenses palmiers de Béthel

Il nourrit la révolution.

Ressource inépuisable indomptable,

Don du ciel le plus souvent,

Il essaime, disperse.

Imprévisible dans ses colères

Il arrache déracine.

Eole affole,

Agite les véloces hélices

De ces immenses mobiles immobiles

Qui brassent du vent,

Produisent du courant d’air,

Et nous vantent une nouvelle ère.

Plonk Replonk big


Comments

4 réponses à “Tout ce vent”

  1. Avatar de pierouf
    pierouf

    Qui t’a soufflé ça mon bobof ?
    Keep on blowing us your words, beautiful brother.
    Don’t give up.

  2. Avatar de Marie-Anne
    Marie-Anne

    Bonjour François,
    Je suis d’accord avec votre beautiful brother,
    « Tout se vend » mérite d’être lu plusieurs fois à cause des jeux de mots nombreux et surtout délicieux.

    1. Merci pour vos commentaires qui m’encouragent à poster des petits papiers.

  3. je reste sans mot devant ce courant poétique magistral.
    cet air hypothétique dû au Mistral nous enlèvera-t’il les maux qui nous arrivent des gros cœurs d’atomes ?

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